Canne en racine de buis, bois polychrome. Le regard inversé. Ce qu’on voit ici c’est la racine du buis. Mais lorsque je l’ai prélevée dans le lit de la rivière, j’ai imaginé son destin, devenir ma canne de vieillesse. Le buis est un des bois les plus résistant que la nature puisse nous offrir. Donc ce buis est un bon candidat pour me soutenir longtemps.
Le scribe, tête hiératique en Siporex enduit. Le siporex n’est pas un matériau naturel. C’est un béton cellulaire d’une résistance remarquable à la pression. Il peut servir à la construction de maisons. Son insensibilité à l’humidité en fait un excellent isolant. À la différence du béton classique sa réduction à l’état de poussière est facile. Il peut donc réintégrer des sols sans trop de dommage, tout est affaire de proportion bien sur. Cependant, bien que ses poussières ne soient pas très bonnes pour la santé, il est friable et donc commode à travailler de préférence en plein air. Le scribe est une figure de l’antiquité égyptienne que j’affectionne particulièrement. Le scribe était un érudit caché dans l’ombre du pouvoir, son rôle était d’enregistrer la mémoire du pouvoir. Mais son rôle peut aussi être celui d’un passeur.
Land Art, art éphémère, assemblage de bois et roches.
La promenade est un lieu de rêverie visuelle lorsqu’on est seul en montagne.
Horloge “vedette” Objet sculpture. Dans mes tableaux, il n’y a que des sculptures, à vous de chercher pourquoi en les regardant. Il était donc logique de me mettre à peindre des objets.
Coffre d’un synthétiseur modulaire. Le grand absent de cette page sculpture, c’est la musique. Non seulement en tant que sculpture auditive mais plus globalement en tant que système architectural.
Lampe, Siporex enduit. Symbôle de l’équilibre familial.
La nature nous donne. Poirier sculpté
Apprendre a regarder l’existant et à l’interpréter. Une des premières caractéristiques de mon expression est l’acceptation d’un regard anthropocentrique sur la nature. Dali appelait cela la méthode de la paranoïa critique. En nous, nos projections visuelles sur notre environnement.
Mise en scène, Siporex et chêne.
Land Art toujours, souvenir du Grand Fresnes
L’art éphémère associé au Land Art a pour objectif de disparaitre sans laisser d’empreinte humaine durable. C’est rendre à la nature ce qui lui appartient en entrant en résonance avec elle sans la détruire. L’humain, avec sa capacité de transformation fait œuvre d’art mais conserve une humilité et le savoir que rien sur la terre mère ne nous appartient. Donc, on peut conserver des traces, photos, des objets dont l’existence reste temporaire. Si possible suivre un idéal, créer sans conséquence en zéro carbone émission. Une démarche militante et toujours assumée que tout disparaîtra après moi. Pas l’humanité, mais mes propres traces, effacer mon impact de la barbarie consumériste sur notre planète.
Land Art, Naissance de la Mosaïque en Grèce. Contrastes de matériaux et premières inspirations pour des compositions. La nature devient organisation sonore et visuelle. Ici, vous n’entendez pas de son mais si vous tendez l’oreille vous verrez qu’il fait partie de l’œuvre.
La palette de couleurs que la nature nous offre.
Première manifestation d’une organisation “naturelle” d’un décor mosaïste.
L’accumulation premier prémice d’une organisation.