La société de consommation impose à chacun de maîtriser différents savoirs technologiques. Je peste contre l’obsolescence mais encore plus contre les objets irréparables. On peut toujours remettre en état un objet, ce n’est qu’une question de temps et de moyens. Ça vaut toujours la peine, pour apprendre et avoir la satisfaction de résoudre un problème technique. Le problème de notre société c’est que nos connaissances techniques pourraient rendre quasi éternel chaque objet fabriqué. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’à un moment donné de la chaîne de fabrication, quelqu’un en a décidé autrement pour des raisons mercantiles. Il y a eu des ingénieurs autrefois, ceux d’aujourd’hui ne sont malheureusement que des contre-ingénieurs. On ne leur demande plus de rendre un objet durable, on leur demande de rendre un objet consommable.
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Le bon, en état d’usage -
La brute, conception tout terrain d’avant guerre -
Le truand
agrandir pour voir les deux petits traits rouges à l’endroit ou le métal a été volontairement écrasé pour créer une amorce de rupture. la faible section du métal et votre force suffisent à provoquer la rupture (acheté chez Carrefour). Là, ce n’est même pas un vice caché, c’est de l’escroquerie puisque ce marquage est volontaire. Mais il est caché dans le début du manche pour que l’acheteur ne le voit pas. Comme ça Carrefour ne l’a pas vu non plus, c’est pratique ! Et le fabricant étant un inaccessible chinois… Même démarche sur deux objets différents. -
L’apparence -
Voici comment l’intérieur aurait du être réalisé. -
Après deux mois, encore un consommateur qui se fait plumer.